Dianova participe au CSW61

Construire des ponts pour favoriser l’autonomisation économique des femmes

Les représentantes de Dianova et leurs partenaires au CSW61

Du 11 au 24 mars, la ville de New York était au coeur de la promotion de l’autonomisation économique des femmes et de l’égalité des genres dans le monde du travail. Lors de cette session de deux semaines, près de 4000 représentants de 500 ONG et 2000 délégués d’organisations gouvernementales et non gouvernementales ont assisté à la session annuelle de la Commission de la condition de la femme (CSW61) au Siège des Nations Unies. Avant l’ouverture officielle de la 61ème CSW, 770 jeunes hommes et femmes de toutes les régions du monde se sont rassemblés au Forum des jeunes à la CSW : les jeunes créent l’égalité des sexes – l’autonomisation économique dans le monde du travail en pleine évolution. Ces deux semaines furent intenses et riches,  pleines de gens extraordinaires, d’événements et de contradictions.

À cet égard, au cours de la CSW61 António Guterres, Secrétaire général de l’ONU, a souligné à plusieurs reprises son engagement à briser ces obstacles structurels au sein du système des Nations Unies, et de travailler en étroite collaboration avec les Etats membres pour surmonter ces obstacles dans tous les pays.

Evénement du 23 mars

Au même moment, la Directrice exécutive d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, a lancé un appel à une action rapide et décisive pour accroître la représentation des femmes à tous les niveaux de prise de décision, et d’utiliser la voix des femmes comme un élément majeur du changement. Mlambo-Ngcuka a par ailleurs appelé à ce que plus de représentants rejoignent le nombre croissant de dirigeants qui veulent une solution aux problèmes d’inégalité de genre avant 2030. Faisant écho à la voix de la jeunesse, les jeunes représentants ont mis l’accent sur la nécessité d’offrir l’égalité de chances de leadership afin d’accroître le nombre de jeunes femmes au sein des instances décisionnelles. En fait, tout au long de la CSW61, les jeunes femmes participaient aux discussions de façon active, rappelant aux femmes de tous les âges de ne pas avoir à être reconnaissante ou de s’excuser d’avoir une place à la table des discussions mais plutôt de le prendre comme un droit, et de le faire avec confiance et détermination pour faire avancer l’autonomisation des femmes.

Dianova à la CSW61

Dianova était représentée à la CSW61 par Ram Kumar, Nuria Adeva et Saionara König-Reis, qui ont participé activement aux événements parallèles et officieles, aux réunions de négociations et de networking. Cette année, Dianova était co-organisatrice de cinq des plus de 600 événements qui ce sont déroulés au cours de ces deux semaines et a également fait partie du comité d’organisation du Forum des ONG CSW.

Saionara König-Reis et Nuria Adeva

Le 21 mars, lors d’un événement en parallèle à la CSW sur les possibilités économiques pour les femmes migrantes lors de la comémoration de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, Dianova et d’autres membres du sous-comité de lutte contre la xénophobie et pour l’inclusion du comité des ONG sur les migrations ont présenté infographie visant à déconstruire certains des mythes ayant contribué à la propagation de la xénophobie et de la discrimination dans les pays d’accueil et dans les communautés. Le groupe a par ailleurs profité de cette occasion pour ériger un mur de solidarité sur lequel les participants à la CSW ont pu écrire des messages de soutien aux femmes migrantes ou réfugiées.

Le mur de la solidarité

Les délégations gouvernementales, la société civile et d’autres intervenants une fois de retour dans leurs pays doivent continuer dans les efforts mis en oeuvre lors de la CSW61 pour faire avancer le mouvement mondial pour l’autonomisation économique. Les conclusions concertées de la 61ème session de la CSW ont mis en évidence nombre d’actions et d’engagements importants pour la réalisation progressive de l’égalité des genres sur le lieu de travail, permettant des mécanismes d’accès à un travail décent, incluant entre autres la protection contre le harcèlement sexuel ainsi que l’accès universel à la santé sexuelle et reproductive. La mise en œuvre du document final représente un défi énorme et nous devrons conjuguer nos efforts pour pouvoir le relever.