Nous continuerons à nous mobiliser pour des politiques et des programmes qui protègent les migrants et les réfugiés de la xénophobie et promeuvent leurs droits et de leur dignité
Librairie de fortune dans la « Jungle » de Calais un camp de migrants et réfugiés près de Calais, France, évacué en 2016 – Katja Ulbert CC
Par Saionara König-Reis et Kaitlin Drape – Le Comité des migrations (CoM) de l’ONG est une plateforme de la société civile visant à faire la promotion et à assurer la protection des migrants, des réfugiés, des apatrides, des personnes déplacées, des victimes de trafic, et de leurs droits . Représentant plus de 50 organisations, le Comité joue un rôle important pour unir les voix des sociétés civiles afin de défendre le droit à la justice des migrants devant les Nations Unies et au sein d’autres forums internationaux pertinents. Dianova est membre depuis le début de l’année 2016. Depuis, elle a été active au sein du Sous-comité du combat contre la xénophobie et de la favorisation de l’inclusion sociale, par la planification et l’exécution de stratégies et d’actions visant à mettre fin à la discrimination contre les migrants et à encourager les sociétés inclusives.
Le dernier événement mensuel du CoM a eu lieu le 11 janvier et a été organisé par Dianova International, avec la participation d’autres organisations de la société civile membres du Sous-comité du combat contre la xénophobie et de la favorisation de l’inclusion sociale, qui comprend entre autres la Fondation Poverty Elimination and Community Education (PEACE) et Zonta International. La réunion a présenté deux courts-métrages (Not Anymore: A Story of Revolution et No Monsters in Berlin), ainsi qu’un débat avec l’ancienne directrice de la campagne Together de l’ONU, Stefania Piffanelli.
Sous-comité du combat contre la xénophobie et de la favorisation de l’inclusion sociale: une voie à suivre
Le Sous-comité du combat contre la xénophobie et de la favorisation de l’inclusion sociale a entrepris un travail intensif ces dernières années pour promouvoir l’intégration et combattre les préjugés négatifs contre les migrants et les réfugiés. Pour l’année à venir, nous sommes enthousiastes à propos d’une série d’événements qui doivent avoir lieu au sein et autour des Nations Unies sur ces sujets. Outre la récente réunion du 11 janvier, le Sous-comité organise deux événements annexes à la 56ème Session de la Commission sur le Développement Social (CSocD56) qui doit avoir lieu au siège de l’ONU à New York le 5 février, afin de parler de la détresse des réfugiés Rohingya.
Un autre événement important doit se tenir au printemps et soulignera les découvertes et les bonnes pratiques résultant de l’enquête mondiale menée par le Sous-comité en novembre dernier. Celui-ci a reçu plus de 80 participations de la part d’organisations travaillant avec des migrants et des réfugiés victimes de la xénophobie et de l’intolérance. En outre, d’après les expériences de nos collègues sur le terrain, rassemblées grâce à l’enquête, le sous-comité prévoit de mener une analyse qualitative de l’enquête visant à produire un document de sensibilisation qui exposera tendances et solutions pratiques dans le but de traiter le problème de la xénophobie et promouvoir l’inclusion sociale.
Tandis que l’année commence sur les chapeaux de roues, le sous-comité renouvelle son engagement auprès de ceux qui ont souffert et qui souffrent encore du sectarisme et des préjugés. Dans notre démarche nous continuerons à nous mobiliser pour des politiques et des programmes qui protègent les migrants et les réfugiés de la xénophobie, promeuvent leurs droits et de leur dignité, soutiennent leur intégration totale dans les communautés d’accueil, et s’assurent d’un avenir meilleur, pour tous. Nous croyons fermement que les événements et les autres activités que nous avons planifiés feront la promotion d’un sentiment d’inclusion que nous pensons tous possible.
