A l’occasion des « Rencontres de Dianova » qui réunissent à Castelldefels (Espagne) de nombreux délégués et responsables du réseau, nous avons rencontré Rafa Goberna qui animera un atelier de formation sous le thème : « Activer la vision globale de Dianova ».
Rafa Goberna est consultant en développement des organisations et des personnes. Co-gérant des sociétés Go Consulting et du Groupe Mediterraneo Consultores, Rafa possède une grande expérience des organisations, privées ou publiques, et du secteur social en général.
Depuis quand travailles-tu avec Dianova et pourquoi?
Notre collaboration a débuté en 1999, au cours de la phase de professionnalisation de l’organisation. A partir de là, il s’est créé un lien très fort d’identification avec le projet de Dianova, ce qui a fait que cette collaboration s’est poursuivie jusqu’à aujourd’hui. Il y a six ans, j’ai même été élu au Conseil de l’Assemblée de l’organisation et je suis toujours très heureux de participer à un projet comme celui-ci, et de travailler avec les gens de Dianova.
Le séminaire “Gestion et développement”, qu’est-ce que cela représente pour toi?
C’est une superbe opportunité de créer des espaces de réflexion, de débat et d’innovation. C’est aussi une façon de renforcer le professionnalisme de Dianova. Pour moi il est fondamental de pouvoir tirer partie de ces rencontres annuelles, avec notamment l’organisation de l’Assemblée des Délégués, c’est pourquoi je veux mettre tous mes efforts pour faire de ce séminaire une réussite. Mon seul regret, c’est que cela n’arrive qu’une seule fois par an.
Le séminaire de cette année sera dédié au thème « Activer la vision globale de Dianova », de quoi s’agit-il exactement ?
Amplifier et activer la vision globale, c’est bien plus qu’une compétence. C’est une attitude visant à essayer de comprendre l’impact de nos décisions. Le quotidien nous amène à avoir une vision très locale, sans pouvoir établir des relations avec d’autres éléments qui demeurent cachés, même si leur impact est indéniable.
Qui plus est, il est impossible de concevoir l’innovation sans vision globale. L’innovation demande une pensée associative, ce qui nous oblige à tenir comptes de facteurs très divers, dans des unités de temps et d’espace également divers.
L’atelier « Activer la vision globale » devra nous permettre de réfléchir et de concevoir des actions visant à amplifier cette vision globale des professionnels de Dianova dans tous les pays, mais aussi pour Dianova en tant que système.
Qu’est-ce que cela implique, d’avoir une vision globale ?
Les implications sont multiples, elles vont de la soutenabilité jusqu’à la qualité des décisions que l’on prend. Nous pensons que la majeure partie des problèmes auxquels nous devons faire face actuellement (le réchauffement mondial, les inégalités la faim, les problèmes sociaux, etc.) ont pour origine une vision strictement locale. Si auparavant, on pouvait encore justifier ce manque de vision par une absence d’information, ce n’est plus le cas aujourd’hui, à l’heure d’un accès et d’une mise à disposition quasi-illimitée de cette information. La globalisation de l’information nous permet de prendre de meilleures décisions, des décisions qui auront un impact plus important dans notre domaine de travail.
Une vision globale élargie, cela pourrait apporter quoi à Dianova ?
La vision globale a été intégrée au plan stratégique de Dianova. Le fait d’avoir publié un Manifeste, dans lequel Dianova aborde les différents domaines d’intervention dans lesquels elle peut avoir une influence, est un exemple de l’effort effectué pour aider tous les collaborateurs de Dianova à approfondir leur regard, à aller au-delà de leur quotidien.
La vision globale est intimement liée à l’internationalisation. Le besoin d’interconnexion et d’interdépendance est chaque jour plus évident. C’est dans ce sens que nous travaillons depuis Dianova International. C’est la raison pour laquelle une vision globale plus large pourrait se traduire par ne présence et une influence plus grandes au niveau international, dans le domaine des drogues notamment. Par des partenariats plus aboutis, partout dans le monde, avec des échanges d’expériences et de connaissances… En définitive, cela permettrait de rendre l’organisation plus forte et plus présente, à moyen et à long terme.
