VIH/SIDA et abus de substances

Usagers de drogues porteurs du VIH: défis et spécificités du traitement, à propos d’un cas clinique, par Maria de Los Angeles Lobos Palacios

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Depuis son origine l’épidémie de VIH/sida est inextricablement liée à l’abus de substances et aux addictions, ce qui entraîne des risques accrus de contracter et de transmettre le VIH, et aussi d’en aggraver les conséquences.

La plupart des gens sont conscients que l’usage de drogues par voie intraveineuse et le partage d’aiguilles peuvent transmettre le VIH, cependant, le rôle que l’abus de drogues est susceptible de jouer est en revanche bien moins connu. Par exemple, les personnes qui sont sous l’influence de drogues, comme l’alcool, le crack et la méthamphétamine, sont plus enclins à avoir des comportements à risque, comme le fait d’avoir des rapports sexuels non protégés avec un partenaire porteur du VIH.

En outre, les conditions de vie de certains usagers de drogues peuvent aussi les conduire à ignorer les précautions d’hygiène de base et par exemple utiliser le matériel d’injection de personnes contaminées par le VIH. L’abus de substances et l’addiction peuvent également accélérer la progression de la maladie et avoir un impact négatif sur l’observance du traitement.

En raison du lien entre la toxicomanie et le VIH/sida, le traitement de l’abus de drogues peut être un moyen efficace non seulement pour réduire la propagation de la maladie – par le biais du counseling sur la réduction des risques, par exemple – mais aussi pour aider les patients à adopter des habitudes de vie plus saines et à mieux prendre leur traitement anti-VIH.

L’article qui suit met l’accent sur ces questions et explique, à travers une étude de cas, la nécessité d’une approche globale dans la mise en œuvre des programmes de traitement pour les usagers de drogues vivant avec le VIH/sida.

Lire le résumé de l’article (français) ou l’article complet (en espagnol) de María de los Angeles Lobos Palacios